Montreal, Quebec–(Newsfile Corp. – 22 septembre 2025) – Québec Innovative Materials Corp. (CSE: QIMC) (OTCQB:QIMCF) (FSE: 7FJ) (« QIMC » ou la « Société ») est heureuse d’annoncer la découverte d’une troisième zone importante d’hydrogène propre en Nouvelle-Écosse. Les études sur les gaz du sol menées dans les régions de Southampton et d’East-Southampton ont révélé 23 échantillons contenant plus de 500 parties par million (ppm) d’hydrogène, dont 8 dépassaient 1 000 ppm, avec une valeur maximale de 4 125 ppm, l’une des concentrations les plus élevées enregistrées par la société dans la province à ce jour.

« La confirmation d’une troisième zone d’hydrogène en Nouvelle-Écosse, avec 23 échantillons supérieurs à 500 ppm, dont 8 supérieurs à 1 000 ppm et un haut de 4 125 ppm, représente une étape décisive pour QIMC. Chaque nouvelle zone anormale confirme davantage notre thèse selon laquelle le bassin de Cumberland est l’un des districts d’hydrogène naturel les plus prometteurs d’Amérique du Nord. Il est important de noter que la géologie montre une déformation et un plissement des roches entre les caractéristiques qui présentent de fortes similitudes avec le bassin carbonifère de Lorraine en Europe, on est dans les 2 cas dans un bassin carbonifere contenant des roches sédimentaires continentales incluant entre autres des roches de charbon. Grâce à l’intégration des données sismiques dans notre modèle d’exploration, QIMC se positionne, aux côtés de la Nouvelle-Écosse, à l’avant-garde du développement de l’hydrogène propre », a déclaré John Karagiannidis, président-directeur général de QIMC.

Cette dernière zone découverte s’appuie sur les résultats précédemment annoncés par QIMC à West Advocate et Eastern Advocate, confirmant une fois de plus que le bassin de Cumberland en Nouvelle-Écosse est l’un des pôles émergents les plus prometteurs en matière d’hydrogène naturel en Amérique du Nord. Avec trois zones majeures désormais confirmées, les équipes de QIMC et de l’INRS étendent leurs programmes de phase 2 et 3 dans ces zones.

« À la suite de récentes réunions avec nos partenaires, nous évaluons également la prochaine phase de développement, qui comprend l’intégration de la production d’ammoniac dans notre modèle, en tirant parti des infrastructures et des installations portuaires existantes de la Nouvelle-Écosse », ajoute John Karagiannidis.

Contexte géologique de Southampton

Les contextes géomorphologique et géologique de la région de Southampton sont très différents de ceux de la zone tectonisée des hautes terres de Cobequid dans les régions d’Advocate et de West-Advocate. Par conséquent, la découverte d’un nouveau domaine anormal en hydrogène dans la région de Southampton est remarquable et doit être interprétée en fonction des caractéristiques géologiques propres au bassin carbonifère de Cumberland.

Le professeur Marc Richer-Laflèche (INRS) a commenté : « Les anomalies de Southampton mettent en évidence un contexte structural et géologique distinct de celui d’Advocate. Nous travaillons ici dans un environnement de bassin carbonifère, qui offre un contexte unique pour la migration et l’accumulation d’hydrogène. »

Contrôles structuraux et contexte du bassin

Comme le montre la carte des données altimétriques (Fig. 1a), les anomalies de gaz hydrogène dans le sol sont situées sur un plateau de faible altitude au nord des hautes terres de Cobequid. Cette topographie est influencée par un système de failles régional séparant les domaines carbonifères du bassin de Cumberland au nord (roches sédimentaires pennsylvaniennes) des terrains granitiques et volcanico-sédimentaires néoprotérozoïques plus anciens du groupe Jeffers au sud (fig. 1c).

Ce contraste géologique est clairement mis en évidence par un haut magnétique sur la carte aéromagnétique régionale de la Nouvelle-Écosse (fig. 2). À l’échelle locale, les levés magnétiques et gravimétriques montrent des valeurs de champ potentiel faibles, qui englobent la plupart des anomalies d’hydrogène les plus élevées observées. Ces zones indiquent généralement un épaississement des séquences sédimentaires dans les bassins.

Intégration des données sismiques

Les données de réflexion sismique, retraitées par la Commission géologique du Canada (Durling, 2023), soulignent l’importance du synclinal d’Athol, qui atteint une profondeur d’environ 5 km sous le secteur anormal de Southampton. Cette section montre également la présence d’au moins quatre failles inclinées vers le sud.

Dans le modèle d’exploration de QIMC, ces failles agissent comme des conduits de migration, favorisant le mouvement ascendant de l’hydrogène vers les sols de surface (fig. 3).

Le professeur Richer-Laflèche a ajouté : « L’intégration sismique est essentielle. Elle montre la géométrie du bassin, la profondeur du synclinal d’Athol et le rôle des systèmes de failles qui facilitent la migration de l’hydrogène. Cette image structurelle renforce notre confiance dans les anomalies de Southampton.

Associations lithologiques

Les concentrations d’hydrogène les plus élevées ont été observées au-dessus de la formation carbonifère Ragged Reef, composée d’une alternance de grès fluviaux, de conglomérats, de mudstones, de calcaires lacustres et de rares horizons de charbon. En revanche, les sols recouvrant la formation Malagash ne présentaient pas d’anomalies d’hydrogène.

Sur le plan structurel, les anomalies les plus fortes coïncident avec les zones affectées par des failles secondaires inclinées vers le sud, orientées d’est-ouest à ouest-nord-ouest-est-sud-est. Ces caractéristiques semblent croiser une faille de décrochement subverticale le long de la marge sud du bassin de Cumberland, au pied des hautes terres de Cobequid.

Conceptuellement, ce cadre géologique et structurel suggère que la formation d’hydrogène résulte de l’infiltration d’eau souterraine dans des failles inclinées vers le sud et de réactions en profondeur avec les roches ignées des hautes terres de Cobequid. Le gradient géothermique élevé bien documenté du bassin de Cumberland agit comme un catalyseur pour ces processus de production d’hydrogène.

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Figure 1. A) Carte d’altitude de la NASA (en m), B) carte du champ magnétique total, C) carte géologique simplifiée, D) anomalie résiduelle de Bouguer (gravimétrie). Cartes provenant du site https://novascotia.ca/natr/meb/geoscience-online. Le cadre rouge indique le périmètre de l’étude sur les gaz du sol menée dans les régions de Southampton et d’East-Southampton.

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Figure 2. Carte du champ magnétique total d’une partie du bassin de Cumberland et des hautes terres de Cobequid. Carte tirée du site https://novascotia.ca/natr/meb/geoscience-online. Le cadre rouge indique le périmètre de l’étude Soil-Gas menée dans les régions de Southampton et East-Southampton.

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Figure 3. Ligne de réflexion sismique AN12 retravaillée par la Commission géologique du Canada (Durling, 2023). Les failles indiquées en rouge (région de Southampton) sont celles observées dans le périmètre des levés de gaz du sol réalisés à Southampton.

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Résultats analytiques des études Soil-Gas dans les régions de Southampton et East-Southampton.

Les travaux ont été réalisés du 2 au 11 août 2025 dans des conditions météorologiques ensoleillées particulièrement favorables à la collecte d’échantillons de gaz du sol (température moyenne de 29,9 °C, pression atmosphérique moyenne de 1047 hPa et humidité relative moyenne de 35,9 %). Au total, 318 échantillons ont été prélevés dans 6 sections totalisant 28,6 km le long des routes publiques de Southampton et East-Southampton.

Les concentrations moyennes et médianes d’hydrogène mesurées dans les sols de ce secteur sont particulièrement variables. Les concentrations minimales, maximales et moyennes sont présentées dans le tableau 1. Les sections des levés de gaz du sol sont présentées dans la figure 4 et la carte de distribution spatiale des anomalies d’hydrogène est présentée dans la figure 5.

Le professeur Richer-Laflèche a conclu : « Les résultats de Southampton, avec des valeurs allant jusqu’à 4 215 ppm, correspondent à notre modèle d’exploration et soulignent le potentiel du bassin de Cumberland à abriter de multiples domaines riches en hydrogène. »

Tableau 1 : Géochimie du gaz du sol H2sur les routes publiques de Southampton et East-Southampton

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Figure 4. Résultats de l’étude sur les gaz du sol pour l’hydrogène dans les zones de Southampton et East-Southampton.

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Figure 5. Carte de la distribution spatiale des résultats de l’analyse de l’hydrogène dans les sols des secteurs de Southampton et East-Southampton.

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À propos du professeur Marc Richer-LaFlèche, géologue professionnel

Le professeur Richer-Laflèche, expert qualifié en exploration de l’hydrogène, a examiné, lu et approuvé le contenu technique présenté dans ce communiqué de presse. Le professeur Richer-Laflèche confirme que les méthodologies utilisées, les données présentées et les interprétations faites sont conformes aux pratiques et normes actuelles de l’industrie en matière d’exploration de l’hydrogène.

À propos de QIMC
Quebec Innovative Materials Corp. est une société d’exploration et de développement minier qui se consacre à l’exploration et à l’exploitation du potentiel des ressources abondantes de l’Amérique du Nord. Avec des propriétés en Ontario, au Québec, en Nouvelle-Écosse et au Minnesota (États-Unis), QIMC se spécialise dans l’exploration de l’hydrogène blanc (naturel) et des gisements de silice à haute teneur. QIMC s’engage en faveur de pratiques durables et de l’innovation. En mettant l’accent sur la gestion environnementale et les technologies d’extraction de pointe, nous visons à exploiter pleinement le potentiel de ces matériaux afin de promouvoir des solutions énergétiques propres pour alimenter l’économie de l’IA et de la neutralité carbone et contribuer à un avenir plus durable.

QUÉBEC INNOVATIVE MATERIALS CORP.
John Karagiannidis
Président-directeur général

Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Courriel :info@qimaterials.com
Tél. : +1 514-726-7058

Référence

Durling, P. 2023. Interprétation des réflexions sismiques du bassin carbonifère de Cumberland, dans le nord de la Nouvelle-Écosse. Commission géologique du Canada, dossier ouvert 2816-7155 ; 8937. 64 pages.

Ni la Bourse canadienne des valeurs mobilières ni son fournisseur de services de réglementation (au sens attribué à ce terme dans les politiques de la CSE) n’assument de responsabilité quant à la pertinence ou à l’exactitude du présent communiqué de presse et n’ont approuvé ou désapprouvé son contenu.

Déclarations prospectives

Le présent communiqué contient des déclarations qui constituent des « déclarations prospectives ». Ces déclarations prospectives comportent des risques connus et inconnus, des incertitudes et d’autres facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats, les performances ou les réalisations réels de Québec Innovative Materials, ou les développements dans l’industrie, diffèrent sensiblement des résultats, performances ou réalisations anticipés exprimés ou sous-entendus dans ces déclarations prospectives. Les déclarations prospectives sont des déclarations qui ne sont pas des faits historiques et qui sont généralement, mais pas toujours, identifiées par les mots « s’attend à », « prévoit », « anticipe », « croit », « a l’intention de », « estime », « projette », « potentiel » et d’expressions similaires, ou qui indiquent que des événements ou des conditions « se produiront », « pourraient se produire », « peuvent se produire », « pourraient se produire » ou « devraient se produire ».

Bien que Québec Innovative Materials estime que les informations prospectives contenues dans le présent communiqué de presse sont raisonnables sur la base des informations disponibles à la date des présentes, les déclarations prospectives comportent, de par leur nature, des hypothèses, des risques connus et inconnus, des incertitudes et d’autres facteurs qui pourraient faire en sorte que nos résultats, performances ou réalisations réels, ou d’autres événements futurs, diffèrent sensiblement des résultats, performances ou réalisations futurs exprimés ou sous-entendus dans ces déclarations prospectives.

Parmi les exemples de telles hypothèses, risques et incertitudes, mentionnons, sans s’y limiter, les hypothèses, risques et incertitudes liés à la conjoncture économique générale au Canada et à l’étranger; les événements défavorables dans l’industrie; les développements législatifs et réglementaires futurs dans le secteur des ressources naturelles, en particulier en ce qui concerne la réglementation de l’exploration, du développement et de l’exploitation de l’hydrogène blanc (naturel); la capacité de la société à obtenir des capitaux suffisants auprès de sources internes et externes, et/ou son incapacité à obtenir des capitaux suffisants à des conditions favorables ; l’industrie et les marchés des ressources naturelles au Canada et en général ; la capacité de Québec Innovative Materials à mettre en œuvre ses stratégies commerciales ; la concurrence ; et d’autres hypothèses, risques et incertitudes.

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Mises en garde Le présent communiqué de presse contient des « informations prospectives » et des « déclarations prospectives » au sens de la législation canadienne applicable en matière de valeurs mobilières. Ces déclarations sont fondées sur les attentes, les estimations et les projections à la date du présent communiqué. Les déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui peuvent faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des attentes actuelles. Les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces déclarations, car aucune garantie ne peut être donnée quant aux résultats futurs.

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